A l’occasion de la commémoration de la journée internationale contre les disparitions forcées célébrée le 30 août de chaque année, ACAT-Burundi voudrait encore une fois lancer un cri d’alarme sur le phénomène de disparitions forcées au Burundi.
ACAT-Burundi rappelle que l’article 2 de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées définit la « disparition forcée » comme « l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’État, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi. » (20 décembre 2006)
Constatant l’ampleur préoccupant de ce phénomène dans le monde comme moyen de répression des opposants politiques, des défenseurs des droits de l’homme, des proches des victimes, des témoins et des Avocats … en rapport avec les disparations forcées, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé, le 21 décembre 2010, le 30 août, « Journée Internationale des victimes de disparition forcée », dans sa résolution 65/209.
Concernant le Burundi, ACAT-Burundi déplore toujours que le pays reste le théâtre de ce fléau de disparition forcée qui endeuille les familles de manière récurrente depuis la crise politique au Burundi en 2015.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
CRI D’ALARME DE L’ACAT EN RAPPORT AVEC LES DISPARITIONS FORCEES
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