Le conseil de sécurité des nations unies a sorti une déclaration le 22 août 2018 où il se dit préoccupé par le non avancement du dialogue inter burundais. Le conseil apprécie toutefois la décision de Pierre Nkurunziza de ne pas présenter sa candidature pour 2020 ce qui est une étape franchie pour réduire les tensions politiques au Burundi.
Les membres du conseil de sécurité demandent que toutes les parties au conflit burundais participent dans le dialogue, ils insistent pour la prise en compte des accords d’Arusha de 2000, ils souhaitent qu’il y ait un consensus avant les élections de 2020.
Le conseil de sécurité interpelle les nations unies, l’union africaine, l’EAC, la CIRGL et les garants des accords d’Arusha d’être au côté des Burundais pour les aider à trouver une solution durable à l’impasse politique que traverse le pays.
Pour y arriver, le conseil de sécurité exhorte le gouvernement du Burundi au déverrouillage des espaces publiques et au respect des droits de l’homme.
Burundi : Les droits de l’homme toujours bafoués
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