Edition 2024
En 2024, le Burundi a continué de faire face à des défis politiques, socio-économiques et en matière de droits humains.
Sur le plan sécuritaire, les Imbonerakure, jeunesse affiliée au parti CNDD-FDD, ont poursuivi leurs activités de violences et d’intimidations, souvent avec l’implication des forces de sécurité. Le climat politique est resté verrouillé, marqué par la répression de l’opposition, notamment l’éviction d’Agathon Rwasa du parti CNL et la persécution de ses membres.
Les atteintes à la liberté d’expression et de la presse ont également persisté, avec des arrestations arbitraires de journalistes comme Sandra Muhoza et Floriane Irangabiye, cette dernière ayant été graciée après une condamnation jugée injuste.
Sur le plan des droits humains, les violations, incluant les exécutions extrajudiciaires, les disparitions forcées et la torture, sont restées impunies, souvent perpétrées par des agents de l’État et les Imbonerakure.
Sur le plan socio-économique, la population a souffert de la pauvreté, de l’inflation, et de pénuries de produits essentiels. Malgré certaines libérations de prisonniers, les conditions carcérales demeurent déplorables en raison de la surpopulation et des détentions arbitraires.
Le gouvernement burundais continue de nier ces violations et refuse la coopération avec les instances internationales de défense des droits humains.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport annuel des activités de l’ACAT-Burundi :
Rapport annuel des activités mises en œuvre en 2024 par ACAT-Burundi