Burundi : Le Gouvernement doit mettre fin aux discours de haine ethnique et prévenir le risque d’atrocités criminelles

Le document est un appel urgent de l’ACAT-Burundi qui dénonce l’escalade des discours de haine ethnique au Burundi. Il fait suite aux déclarations incendiaires du Président Ndayishimiye, prononcées le 11 février 2025, qui ont incité la population à se mobiliser contre une supposée attaque imminente du Rwanda.
Ces propos ont alimenté des discours dangereux sur les réseaux sociaux et dans des réunions clandestines, favorisant la division et la violence, notamment par des militants du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
Dans un contexte régional déjà fragile – aggravé par l’implication illégale du Burundi dans le conflit en RDC – l’ACAT-Burundi met en garde contre le risque d’atrocités criminelles, voire de génocide. L’organisation exhorte les autorités burundaises à :
• Mettre immédiatement fin aux discours de haine et aux incitations à la violence,
• Assumer leur responsabilité dans la protection de tous les citoyens,
• Respecter leurs engagements internationaux en matière de prévention des crimes de masse.
Par ailleurs, l’ACAT-Burundi appelle la communauté internationale et le Bureau du Conseiller spécial des Nations Unies pour la prévention du génocide à surveiller étroitement la situation afin d’éviter une tragédie imminente.
Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration de l’ACAT-Burundi :

Appel urgent pour mettre fin aux discours de haine éthnique et prévenir le risque d’atrocités criminelles

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