DECLARATION DE L’ACAT-BURUNDI FAISANT SUITE A LA MESURE DE LIBERATION DES PRISONNIERS PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LE 19 FEVRIER 2024

ACAT-BURUNDI ne cesse d’alerter que la surpopulation carcérale est devenue un problème majeur dans le système pénitentiaire du Burundi. Pour faire face à cette situation, il est impératif d’explorer des solutions telles que la libération des prisonniers qui remplissent les conditions requises.
ACAT-BURUNDI se réjouit de la libération de 558 détenus intervenue en date du 19 février 2024 par le Président de la République. ACAT-BURUNDI exhorte le ministère de la justice à continuer le processus de libération pour arriver à un effectif raisonnable dans les prisons. Ces mesures de libération une fois effectives contribueraient à parier au surnombre des prisonniers compte tenu de la capacité d’accueil dont dispose initialement les établissements pénitentiaires burundais et améliorer les conditions de détention. A titre illustratif, à la fin de l’année, au 31 décembre 2023, la surpopulation carcérale est demeurée élevée avec 13693 prisonniers pour une capacité d’accueil de 4294 places.
Il y a lieu de se questionner par rapport à la sélection des prisonniers bénéficiaires de ces mesures de libération. Est-ce basé uniquement sur des critères objectifs tels que la durée de la peine restante ? Le comportement en détention ? Le risque pour la société ? Ou existe- t-il des raisons implicites qui pourraient influencer cette sélection ?

Veuillez trouver en bas l’intégralité de la déclaration :
Déclaration de l’ACAT Burundi suite à la mesure de libération des prisonniers du 19 février 2024

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