RAPPORT DE MONITORING DE VIOLATIONS DES DROITS HUMAINS POUR LE MOIS DE FEVRIER 2019

« Le vieux démon de la découverte des corps sans vie nous menace toujours… »

Comme nous l’avions toujours signalé dans les rapports précédents et dans celui-ci, le Burundi reste toujours le théâtre des violations graves des droits de l’homme. Le phénomène récurrent des corps sans vie découverts dans le lac RWERU présentement, puis enterrés hâtivement par des responsables administratifs met en exergue une complicité présumée des hautes autorités avec les criminels. Dans un contexte où la justice dépend de l’exécutif, l’aboutissement des enquêtes menées par le Ministère public sur des cas d’assassinats ou de disparitions forcées reste hypothétique en particulier lorsque les victimes sont des opposants politiques ou des défenseurs des droits de l’homme et dont les responsables dépendent de la chaine étatique, sur les nombreux cas de violations des droits de l’homme évoqués, il n’y a même pas ouverture des enquêtes.
Nous avons plutôt été indignés par les montages grotesques de la police et du ministère public à l’endroit du Président de FOCODE et de la campagne NDONDEZA.
A l’approche des élections de 2020, les libertés publiques et les droits des opposants sont de plus en plus bafoués, il suffit de voir l’instauration des couvre-feux, l’interdiction de liberté de mouvement et d’association pour les opposants et les défenseurs des droits humains. Au regard de cette situation, les autorités burundaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation et fournir un effort pour mettre fin aux récurrentes violations des droits humains.
Ainsi, pour la période couverte par le présent rapport, vingt-six (26) cas d’assassinats et de disparitions forcées, quarante (40) cas d’arrestations arbitraires et détentions illégales, ainsi que dix-sept (17) cas d’atteintes à l’intégrité physique dont un (1) cas de viol, ont pu être répertoriés.
Veuillez trouver en bas l’intégralité du rapport :

Rapport de monitoring des violations et atteintes aux droits de l’homme commises au Burundi au cours du mois de février 2019

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